samedi 30 mars 2013

Nos étoiles contraires, John Green

Et si ''OK'' était notre ''toujours'' ? Mais, le monde n'est pas une usine à exaucer les vœux...

On passe d'une page à l'autre, on passe du rire aux larmes. Avec des mots simples, l'auteur nous fait vivre une aventure extraordinaire. ''Je m'appelle Hazel, avais-je dit quand mon tour était arrivé. J'ai seize ans. Cancer de la thyroïde à l'origine, mais mes poumons sont truffés de métastases depuis longtemps. Sinon ça va.''  ''-Je m'appelle Augustus Waters. J'ai dix-sept ans. J'ai eu un petit début d'ostéosarcome il y a un an et demi, mais je suis ici à la demande d'Isaac.'' C'était au groupe de soutien pour enfants atteints du cancer qu'ils se sont rencontrés. Il l'a invité à regarder V pour Vendetta chez lui, sans même la connaitre davantage. Juste parce qu'elle était belle comme mille Nathalie Portman. C'est là que tout a commencé en somme. Une histoire presque banale de deux adolescents qui se tournent autour. De deux ados cancéreux. Hazel lui parlera de son livre préféré, Une impériale affliction de Peter Van Houten, et ce petit bouquin deviendra le symbole de leur amour. Puisque le livre finit en plein milieu d'une phrase, les deux jeunes amoureux décident de rencontrer l'auteur afin de connaitre la suite de l'histoire. Mais une fois en Hollande, la rencontre avec l'auteur ne se passe pas comme prévue...
Le style est léger, mais les émotions sont fortes. Cette histoire fictive m'a bouleversée jusqu'au plus profond de moi-même : l'auteur exploite des sujets sensibles et sérieux avec aisance et parfois même humour. Alors que la mort, le cancer, la maladie, la souffrance nous font frissonner à leur simple pensée, c'est pourtant le triste quotidien de la brave Hazel et du beau Augustus, (Gus pour les intimes). 

Hazel, belle, intelligente et déterminée, pense être une ''grenade dégoupillée'' qui, lorsqu'elle explosera, blessera tous ses proches et n'attire que de la tristesse à ses pauvres parents. Elle rêve de vivre une vie normale, mais refuse tout d'abord l'amour que lui offre Gus, de peur de lui faire du mal à lui aussi, une fois que son cancer l'aura emportée...
Augustus, ancien basketteur, s'est fait amputé de la jambe à cause de l'ostéosarcome, ce qui ne l'empêche pas d'être toujours aussi musclé et de faire craquer Hazel. Sa plus grande peur est de tomber dans l'oubli. Mourir avant d'avoir accompli une bonne œuvre pour l'humanité. Il rêve d'une mort en héros, en sacrificateur, en homme remarquable.
Des personnages attachants, une histoire peu banale, un bon livre !





2 commentaires:

  1. Anonyme4/27/2013

    Je n'ai pas lu ce livre mais après avoir lu cette chronique,je pense que je vais le lire :).
    Comme toute hitoire qui touche a des maladies graves je m'attend à pleurer

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    1. N'hésite pas ! Il est super mais prévois la boîte de mouchoirs ;)

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