Cellulaire, Stephen KING

''Au moins, nous, on a fait quelque chose, avait dit Alice Maxwell.''

     1er octobre, 15h02 : Clay vient de vendre ses planches de BD, et se balade dans Boston.
     1er octobre, 15h03 : C'est l'Impulsion. Ne plus répondre à un appel sur le portable au risque de devenir un siphonné : un être agressif, qui tue avec les dents, sans conscience ni raison, ou se suicide. Pour Clay, Tom, Alice et leurs compagnons, tout est une question de survie dans ce monde de tueurs sanguinaires. Vivre la nuit pendant que les siphonnés sont en état d'inconscience, prendre des risques pour éliminer les fous, dormir le jour, retrouver la futur-ex femme de Clay et son fils,  rester en vie, rester en vie, rester en vie...

 Même si j'ai trouvé ce livre un peu long par moment, et que l'évolution du groupe n'est pas rapide, je ne peux qu'approuver les formidables descriptions de King. Tout y est, chaque détail, du plus plaisant au plus ragoutant, du plus banal au plus extraordinaire...
Les personnages avaient tous une personnalité bien définie, Clay, l'artiste à la recherche de son fils (et de sa femme) jusqu'au bout. Tom, le petit bonhomme bien sympa qui va vers Clay dès le début de l'Impulsion, la tête toujours sur les épaules, ami fidèle. Alice, l'ado courageuse, qui était avec sa mère lors de l'Impulsion et à cause d'un petit coup de fil, dans le taxi, cette mère si protectrice est devenue une tueuse sans cervelle, sans pensée, sans réserve. Leurs chemins se sont croisés, ils font route ensemble vers le nord parce que Kashwak = No-Fon....

Je recommande aux lecteurs avides de détails croustillants, et j'annonce clairement que je retenterai du Stephen King ! :)